SABRIA LE VILLAGE DE REVE


Nous vous proposons des randonnées chamelières sur mesure au départ de Sabria, notre village aux portes du Sahara tunisien et du grand Erg Oriental.

SABRIA est un petit village de 2000 habitants, situé à 40 km de Douz et à 2 heures de voiture de l’aéroport de Tozeur.
Notre parfaite connaissance du désert du Sahara tunisien, des sites traversés et notre profond respect des habitants, vous assurent sécurité, confort et découverte sincère de cette région pendant votre voyage en Tunisie.

Randonnées sur 1 ou plusieurs journées,  Week end, stages, développement personnel, etc... Gage de confiance, nous figurons dans le Guide du Routard Tunisie à la page Sabria.
Nous organisons aussi des stages avec des partenaires reconnus dans leur domaines: Voix et Méditation, Sophrologie et méditation, Voix et clown en résonnance, Voix et rythme, randonnée et aquarelle, ...


Une nuit dans le désert



Es-Sabria, Sabriya

Depuis la scolarisation des enfants, devenue obligatoire en 1951, les familles nomades, bergers du désert tunisien, se sont progressivement sédentarisées. Dans le petit bled de Sabria, aux portes du désert, la tradition nomade reste cependant vive. Dans la mémoire collective comme les habitudes quotidiennes, le désert si proche, se rappelle au souvenir des anciens. Un mode de vie, encore très communautaire laisse les habitudes et coutumes ancestrales se transmettre naturellement aux jeunes générations.

Ecole primaire de Sabria
Une des deux écoles primaires de Sabria

Sabria, est un village d'environ deux mille habitants répartis en quelques deux cent cinquante foyers comptant parfois jusqu'à quatre générations. Vieillards et jeunes enfants partagent le même espace dans le plus grand respect. Chacun dans les occupations de sa génération mène sa vie sans gêner l'autre. Fêtes de rituels nomades pour les aînés, parties de dominos ou longs palabres autour d'un thé cérémonieusement consommé. Pour les plus jeunes : les études, les jeux de plein air ou la télévision. L'école fait découvrir le monde, l'histoire, la géographie, la société, l'économie moderne, les sciences, les langues, autant de domaines demeurant étrangers à la plupart des aînés.

maison traditionnelle à Sabria
Une maison traditionnelle de Sabria

Le petit écran et sa parabole distribuent plusieurs centaines de chaînes arabes, européennes voire anglophones. Chaque famille, même la plus pauvre en est équipée et tous ouvrent des yeux étonnés fascinés ou indifférents sur une vie, un monde plus moderne, plus matérialiste, plus stressé et plus émancipé qui peut parfois susciter, désirs et tentations impossibles à satisfaire dans le village.

Pourtant, si la scolarisation et la télévision semblent éloigner les jeunes de leurs origines nomades, il est une période de l'année que tous, enfants et adultes, attendent impatiemment et qui les réjouit particulièrement. Ce sont les vacances scolaires de printemps ! Tous les ans, pendant quinze jours en avril, pour le plus grand plaisir des grands et des petits, les familles de Sabria partent s'installer dans le désert, à quelques dizaines de kilomètres du village, pour y vivre sous la tente berbère et redevenir pendant quelques jours ces bergers nomades qu'ils étaient encore il y a quelques décennies. La vie se réorganise autours de troupeaux et des puits au rythme de la course du soleil dans le ciel...

Parmi la population masculine active de Sabria, quatre-vingt-seize hommes sont d'anciens bergers. Ils sont propriétaires des quelques cent quatre-vingt-deux chameaux (dromadaires) mâles, dressés pour être bâtés et, par la force des choses, ils ce sont convertis en chameliers au sens touristique du terme.

Dans l'oasis de Sabria
Egalement orthographié Es-Sabria et Sabriya

Leur parfaite connaissance du désert sur des dizaines, voire centaines de kilomètres à la ronde, leur expérience avérée, leur connaissance des coutumes, des pratiques, celle des hauts lieux : puits et marabouts, de la faune et la flore comme d'une médecine empiriques, sont autant de qualités nécessaires et désormais recherchées, qui font d'eux les accompagnateurs indispensables aux méharées et randonnées.

Véhicule commun à Sabria
La charrette à mulet, le véhicule des oasis
  

A Sabria, un chef-chamelier, personnage socialement important, gère tout ce monde, organise et réparti le travail en fonction des demandes des touristes ou des agences de voyages de Douz et El Faouar.

Sabria, une tradition rurale

Dans cette génération qui n'appartient plus pleinement au désert, certains des plus jeunes des hommes scolarisés ont été gagnés par le goût, l'appel du désert. Cette envie et cette volonté d'en vivre, de le faire découvrir et partager par le biais du tourisme les poussent à se lancer sur les trace de leurs père, oncles, voisins, amis en devenant guides.

Les dattes de Sabria
La cueillette des dattes à Sabria

Pas d'école pour ce métier, ou seulement celle du désert et de l'expérience acquise lors des accompagnements de méharées. Si, à l'école, ils ont appris une ou deux langues, le contact quotidien avec des touristes pour la plupart européens leur a parfois permis d'en connaître et maîtriser une ou deux supplémentaires. Il n'est pas rare de rencontrer des jeunes gens parlant deux ou trois autres langues que l'arabe. Ce souhait de pérenniser l'esprit nomade,  cette passion du désert les entraîne. Ils deviennent, en complément des chameliers, le truchement entre deux mondes et se chargent aussi bien de l'organisation et du bon déroulement des méharées.

métier à tisser à Sabria
Artisanat au village de Sabria

Ce travail, dont ils ne sont pas peu fiers, leur permet de subvenir aux besoins de toute la famille dont ils ont traditionnellement la charge. Les femmes de ces nouveaux hommes du désert ne sont pas en reste. Elles ont, plus souvent que les hommes, conservé les gestes artisanaux ancestraux. Ce sont elles qui tissent de longues heures, semaines et mois durant ces grandes tentes bédouines sous lesquelles les soirs de méharée, on semble rattrapé par le temps, celui où ces peuples se retrouvaient après de longues heures de marche au rythme chaloupé des chameaux pour savourer un dernier thé. Ce sont elles, les femmes berbères qui, au retour, seront là les premières pour accueillir avec enthousiasme le retour de l'équipée. Elle se mettront immédiatement au travail pour le reconditionnement du matériel puis s'occuperont des hommes et de leurs invités.

  Couscous traditionnel à Sabria
Le couscous traditionnel

Ceux qui ont choisi une vie plus sédentaires ce sont orientés vers des emplois tertiaires ou dans le bâtiment et les travaux, publics ou privés, voire le transport ou le cumul de plusieurs petits métiers. Ils participent ainsi à la vie et l'évolution du village et apportent aux habitants plus de service et de confort. Tout ce petit monde est évidemment très complémentaire. Les uns n'existeraient pas sans les autres. La préparation d'un voyage fait travailler en coulisses bien d'autres acteurs invisibles. Ils ne seront pas là le jour du départ mais ils participent au voyage...


Fennec à Sabria
Un fennec domestique

Quelques jeunes plus ambitieux, plus chanceux, quittent Sabria, voire la Tunisie, à la recherche d'une vie plus moderne et d'un travail plus attractif. La plupart reviennent, le plus souvent possible, pour visiter famille et amis et revoir avec le plus grand bonheur les rues ensablées du village de leur jeunesse. Il est difficile d'oublier de telles racines !

L'authenticité de Sabria, la chaleur de ces habitants, l'excitation de ses enfants, sa palmeraie, ses dunes sont autant de choses attachantes, troublantes qui donnent envie de venir, revenir pour goûter, s'enivrer de cette douceur de vie simple et de prendre enfin le temps de vivre dans un décor qui semble hors du temps.

Soirée improvisée à Sabria
Soirée improvisée dans la cour d'une maison, à Sabria


 

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